Ne nous trompons pas de cible !

La FFMC 31, associée à la FBF 31 et l’AMMDF 31, a décidé de prendre le contre-pied à l’appel national aux grosses manifestations vrombissantes. Nous vous expliquons le pourquoi et le comment :

–          La situation toulousaine envers la « défense des intérêts motards » s’est compliquée ces derniers temps avec l’apparition d’une association concurrente dont nous ne partageons pas la façon de faire. Cette association a laissé des traces très négatives auprès des centres de contrôle techniques qu’elle a visités ce samedi 03 avril. Les artisans ayant été scandalisés par leurs méthodes, un centre ayant évité  de justesse l’affrontement. 

–          Se rajoute le problème des restrictions sanitaires. Oui, nous le savons, nous avons cependant le droit de manifester durant cette crise, dans des cadres précis et sous réserve de l’acceptation de la préfecture concernée.

C’est pourquoi le collectif de nos trois associations toulousaines a  choisi une journée d’action axée sur le dialogue apaisé concernant ce dossier de revendications. Il n’est pas question pour nous, de gêner le métier des centres de contrôles techniques, qui ne sont en aucun cas responsables du lobbyisme de leur Direction Européenne. La plupart sont de simples artisans ou franchisés, qui n’auront même pas les ressources financières pour installer une « ligne » de contrôle moto. Une ligne moto représenterait un investissement d’au moins 21k€, sans parler des coûts d’étalonnage bisannuel des appareils, de la formation du personnel, du permis moto obligatoire des techniciens ou casse-tête juridique d’assurances, et des 26 à 50m2 d’atelier nécessaire …

Nous avons donc rencontré, de façon pacifiste,  certains patrons et employés de centres de contrôles techniques toulousains d’une part pour leur remettre notre dossier exprimant notre refus du CT moto, mais aussi pour recueillir leur vision de l’affaire. Nous avons enfin été remettre ce même dossier dans la boite aux lettres du Député Européen Monsieur Manuel Bompard, unique interlocuteur haut-garonnais pouvant intervenir auprès du Parlement Européen, avant de le rencontrer, comme il nous l’a proposé en visioconférence, pour lui exprimer nos demandes et obtenir son soutien.

L’équipe FFMC 31